À l’approche de cette fin d’année 2024, il nous semble important de témoigner à travers l’art et cette exposition notre profond désir de paix et de réconciliation entre les cultures et les hommes.
Nombre de conflits armés et les guerres régionales sèment la désolation et nous inondent d’images de destruction et de déshumanisation. Leurs conséquences sont terribles. Ces conflits déchirent des familles, provoquant l’exil forcé de populations entières en quête de survie.
Nous assistons, impuissants, sur notre continent l’Afrique, mais aussi en Europe, au Proche-Orient et en Asie à la résurgence de la guerre comme remplacement de la politique et du droit international.
Quelle place alors pour l’art et la création dans ce contexte ?
Les artistes nous rappellent les joies simples des moments de paix et de bonheur. Ils nous avertissent aussi parfois de l’imminence de la destruction et nous exhortent à retrouver des fondements et des principes universels de l’humanité et, au-delà, à dépasser notre regard, à transcender nos différences, et même à questionner humblement nos privilèges.
Depuis Marrakech au Maroc, nous plaidons naïvement pour que cessent toutes les guerres, les instrumentalisations des nationalismes et des confessions, et les luttes d’intérêts pour les ressources naturelles qui peuvent mettre l’avenir de tous en péril.
La période des fêtes de fin d’année est propice à l’expression de vœux. Notre souhait pour cette année 2025 est celui de nous associer aux artistes et à toutes les personnes de bonnes volontés qui œuvrent à la paix, au dialogue des cultures, et à la réconciliation des hommes, afin d’inverser les cycles de violence et de célébrer la vie dans son extraordinaire richesse et toute sa pluralité.
Elisabeth Bauchet-Bouhlal